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For 5 years I was the pastor of Trinity International Church in Strasbourg, France. I created this blog with those people in mind. In mid-November 2018 I will become the Senior Pastor of Word of Life Church in Coon Rapids, Minnesota. The focus of this blog will therefore shift, but I pray that people from the blogosphere will continue to find it helpful wherever they might be found.
The churches' websites includes recorded sermons for those who are interested. Click the links below to access them.

Friday, August 17, 2018

Les décisions difficiles et la volonté de Dieu

La semaine dernière, nous avons annoncé que nous allions quitter Strasbourg et retourner aux Etats-Unis en Octobre. Je vais devenir le pasteur principal de l'église “Word of Life” à Coon Rapids, situé dans la périphérie de Minneapolis au Minnesota. 

J'ai pensé qu'il serait utile pour nos amis qui sont ici de comprendre ce qui nous a conduit à cette décision. Si vous recherchez un article sur des problèmes d'église ou de croustillantes histoires de commérages, vous allez être déçus ! La vie et le ministère ont tous deux été bons ici. 

Nous ne partons pas en raison de problèmes d'église ou de conflits. En réalité, les gens de l'église ici sont fantastiques, la mission de l'église est incroyable, et Strasbourg a cette manière de captiver le coeur de ceux qui s'y arrêtent un certain temps. 

Les responsables de l'église, qu'ils soient formels ou informels, sont des disciples du Christ passionnés que je suis heureux d'appeler mes amis. Ils conduisent une église locale d'impact mondial. 

Nous partons car nous croyons que le Seigneur nous appelle à servir dans un autre endroit. Comment en sommes-nous arrivés à cette conclusion? Laissez-moi vous donner quelques-uns des principes que nous avons utilisés et ensuite vous dire comment ils ont fonctionné pour nos vies. 

Peut-être vous aideront-ils à comprendre notre décision et, plus important encore, peut-être vous seront-ils aussi utiles pour prendre des décisions dans votre propre vie. 

Principes clés pour trouver la volonté de Dieu

Principe 1 : Abandon absolu à Jésus

Quand nous essayons de discerner quelle est la volonté de Dieu pour nos vies, c'est important de commencer par une bonne et solide fondation. Nous ne pouvons pas considérer les principes fondamentaux comme acquis. 

Jésus a enseigné que le plus grand commandement était “Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force” (Marc 12:28-30). C'est la première étape dans la recherche de la volonté de Dieu. Il veut que nous l'aimions avec tout ce que nous avons. 

Aimer le Seigneur de cette façon requiert l'abandon de toute autre chose. Jésus a indiqué clairement que l'on ne peut pas servir Dieu et l'argent. De ce fait, les considérations financières doivent être écartées lorsque nous cherchons la volonté de Dieu. Il pourvoira à tout ce qui est nécessaire pour que nous accomplissions sa volonté (Matthieu 6:24-33). 

Aimer le Seigneur nous demande de mettre la famille de côté. Jésus l'a fait clairement savoir à de multiples reprises. “Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix et ne me suit pas, ne peut être mon disciple” (Luc 14:26-27). 

Nous avons naturellement une grande affection pour nos familles et il se peut que nous ressentions une responsabilité à l'égard de leur bien-être. Mais le Seigneur demande la première place. Lui seul sait ce qui est le mieux pour nos familles.

Principe 2 : L'autorité de la Bible

Si nous voulons connaître la volonté de Dieu pour nos vies, il est insensé d'ignorer la Bible. Elle est, après tout, la révélation inhérente de sa volonté (2 Timothée 3:16-17; Psaume 199:105)! Il est important que nous comprenions que le Seigneur nous a déjà parlé au travers de sa Parole. Quelles que soient nos circonstances, la Parole de Dieu fournit le conseil le plus sage que nous puissions imaginer. 

Nous devons être des étudiants de la Parole si nous sommes sérieux à l'idée de connaître sa volonté. Ceci prend du temps et de l’application afin que notre pensée soit renouvelée (Romains 12:1-2) et que nous puissions comprendre ce qu'il veut que nous fassions. 

Les gens qui disent vouloir connaître la volonté de Dieu mais qui ne sont pas intéressés à l'idée de suivre ce que la Bible enseigne se trompent. Elle répond à la plupart des questions concernant la manière dont nous devons vivre et ce que nous devons faire. Bien entendu, la vie chrétienne ce n'est pas suivre des règles en dehors d'une relation avec Jésus (John 5:39-40), mais la Bible est claire sur le fait que la relation sera marquée par l'obéissance à sa parole (1 John 2:3-6). 

Et suivre la Bible signifie plus que trouver simplement un verset qui justifie ce que nous voulons faire. Au contraire, cela signifie appliquer à notre situation la gamme complète de l'enseignement biblique. 

Principe 3 : Aptitude au poste

Dieu nous a destinés à faire partie de son corps. Chacun de nous a un rôle différent à jouer et Dieu nous a donné divers dons, personnalités, et désirs qui concorderont avec le rôle qu'il a pour nous (1 Corinthiens 12:12-31; Romains 12:3-9). Il nous a préparé d'avance des choses à faire et les choses seront en adéquation avec nos capacités. (Ephésiens 2:10). 

Ceci ne veut pas dire qu'il nous appellera uniquement à faire des choses pour lesquelles nous sommes à l’aise ou bien que nous ne nous sentirons jamais inadéquats. Quelquefois il nous appellera à lui faire confiance au sujet du fait qu'il nous utilisera en dépit de notre manque de talents dans un domaine. Cependant, en général, l'appel de Dieu à long terme est en adéquation avec ce pour quoi il nous a créé.

Principe 4 : L'avis de sages conseillers'

La Bible parle de l'importance des conseillers (Proverbs 11:14; 12:15; 13:10; 15:22; 20:18). Nous devons chercher le conseil d'autres qui peuvent nous donner leur point de vue et leur expérience sur notre situation. Ces personnes doivent être ancrées dans la Bible, qui est une source de vraie sagesse. 

Ils doivent être premièrement soucieux de nous aider à trouver la volonté de Dieu pour nos vies. Ils doivent être le genre de personne qui nous confronte lorsque nous avons besoin de correction. Nous devons veiller à ne pas chercher le conseil uniquement de ceux qui confirment ce que nous voulons déjà faire. Ils doivent dire la vérité de Dieu avec amour même si nous ne voulons pas l'entendre. 

Principe 5 : Une voix familière

Suivre le Seigneur est une question de relation. Jésus nous a dit que ses brebis entendraient sa voix (John 10:3-4). Les conseillers ne sont pas un substitut à l'écoute du Seigneur par nous-mêmes. 

Nous devons chercher à cultiver activement sa présence dans nos vies. Quelquefois ce sera son murmure doux et léger ou bien l'Esprit nous parlant à travers la parole. Dans tous les cas, quand nous nous soumettons à l'idée de faire sa volonté, sa voix ajoutera à cela un sentiment profond de paix (Philippians 4:4-7).

Comment les principes ont fonctionné dans nos vies

Quand nous étions en train de nous préparer à déménager à Strasbourg, nos amis aux Etats-Unis nous ont demandé combien de temps nous allions rester en France. Leur question était logique mais nous n‘avions pas de réponse.

J’avais accepté une mission à durée indéterminée. Notre dénomination ne change pas les pasteurs très souvent. Mon premier pastorat a duré 14 ans. Nous avons expliqué aux gens que nous ne savions pas quand et si nous allions revenir aux Etats-Unis. Nous reviendrions en vacances chaque année mais n’avions aucune idée de combien de temps nous serions partis.

Cependant, nous avions bien pris un engagement : nous resterions au moins trois ans quoi qu’il arrive. J’avais parlé  à assez de missionnaires et lu assez de biographies pour savoir que les trois premières années seraient difficiles. Par conséquent, nous nous sommes promis à nous-mêmes que notre moment de réflexion viendrait après le cap des 3 ans.

Je n’avais pas idée de combien des trois années seraient difficiles. Ceux d’entre vous qui l’ont fait vont secouer la tête en signe d’approbation. Si vous n’avez jamais fait cela, je ne peux probablement pas mieux vous expliquer qu’en comparant cela à courir un marathon (j’en ai couru trois) pour vous faire comprendre ce que c’est. Visiter un autre pays n’a rien de comparable. On peut s’accommoder de tout l’espace de quelques semaines ou un mois.

L’érosion quotidienne de la vie dans un pays étranger vous use d’une manière inimaginable. La fascination et le côté exotique disparaît après quelques mois. Les difficultés du langage et les faux-pas culturels s’empilent et semblent vous écraser. Parfois on se sent comme un plongeur en eaux profondes, et quelqu’un pince votre tube à oxygène. Pendant ces trois premières années nous avons parlé à d’autres missionnaires et ils ont acquiescé en connaissance de cause.

Et soudain c’est fini. Comme Jonas après avoir été craché par le gros poisson, nous nous retrouvons sur la plage. La France est devenue notre chez nous. La vie en Amérique a l’air étrange alors que la vie en France fait du bien. Un regard sur le calendrier nous dit que nous avons passé le cap des trois ans. Nous l’avons fait! Nous avons survécu à la période de transition.

En même temps, alors que nous regardions vers le futur, il y avait des questions dans nos cœurs. Est-ce que nous étions sensés rester à Strasbourg jusqu’à la retraite? Bien que nous aimions l’église et nos amis ici, il y avait une agitation dans nos esprits. Nous savions qu’il était temps de rechercher une confirmation de Dieu sur ce que nous devions faire. Notre famille nous manquait mais nous aimions beaucoup notre vie ici. Nous avons prié pour que Dieu nous guide et avons tout mis devant Lui. Notre famille, nos finances, notre futur et notre vie française, tout au pied de la croix à nouveau.

J’ai essayé dans mes lectures bibliques quotidiennes de faire attention à ce que Dieu pourrait dire à ce sujet. Le problème est qu’il y a des choses dont la Bible ne parle pas spécifiquement. Elle ne vous dira pas s’il faut acheter un PC ou un Mac. Il n’y a pas de verset qui vous dira quel boulot choisir. Il y a des principes mais souvent il s’agit plus de marcher en relation avec Jésus et de la sagesse qui vient de Son esprit.

Je savais de la Bible que ma vie devait être raccordée à la grande mission de sauver des âmes (Mathieu 28, 18-20). Notre église était évidement impliqué dans la formation de disciple  de toutes les nations. Mais était-ce l’endroit où je devais passer les dix ou quinze prochaines années? Ou est-ce que mon ministère était d’emmener l’église ici vers une certaine maturité et ensuite partir pour une autre mission? Si tel était le cas, le fait de rester desservirait le ministère de l’église. Il n’y avait pas de chapitre dans la Bible pour me guider.Il y avait la voix de l’Esprit, mais elle était étrangement silencieuse. Je savais seulement qu’il y avait une légère agitation en mon fort intérieur. Que se passait-il?

Comme la plupart des pasteurs, au long de mon ministère , j’ai eu de sages conseiller en dehors de l’église où je servais, à qui je pouvais parler de ce que je traversais. Ces hommes nous connaissaient bien et avaient vécu beaucoup de choses autant dans les églises qu’en tant que missionnaires. En mai 2017, nous sommes allés en vacances aux Etats-Unis. Là-bas, j’avais pris des rendez-vous avec plusieurs de ces hommes. Par le passé, ils m’avaient encouragés, donné des conseils, et nous avaient rassurés sur le fait que nous étions au beau milieu de ce que Dieu voulait qu’on fasse. J’avais hâte de leur parler.

Nous étions à l’aéroport quand j’ai reçu un e-mail d’une provenance inattendue : un ancien partenaire de prière. Son message était simple. Le Seigneur lui avait parlé et voulait qu’il me dise quelque chose : “Dieu pourrait te rappeler aux Etats-Unis et quand il le fera, n’hésite pas et n’aie pas peur.” Il n’avait aucun moyen de savoir que nous nous posions des questions sur notre futur.

Dans mes rendez-vous avec avec chacun de mes hommes sages, Je reprenais des notes que j’avais notées :
- Je pensais que nous avions passé les années de transition. Dieu faisait de bonnes choses dans l’église.
- Des leaders étaient en cours de développement
- Les cultes étaient remplis
- Dieu touchait des gens de beaucoup de nations
- Mais personnellement nous ressentions comme un sentiment d’inefficacité. Comme si on arrivait pas à passer la seconde vitesse.
- J’avais beaucoup de mal avec la langue. Si une personne me parlait doucement, je pouvais comprendre mais parler était un désastre. Beaucoup des conversations à l’église sont en français, j’étais quelqu’un qui écoute et qui se tait.
- J’avais du mal avec la vision. Ce qui se passait à l’église était bien mais quel était la prochaine étape ?
- Les arrivées et départ constants de gens nous usait
- J’étais inquiet car Janet ne pouvait pas utiliser toutes ces compétences dans un contexte étranger.

Etonnament, chacun de mes conseillers m’a donné le même conseil. Dans le passé, ils parlaient des difficultés des missions outre-mers et de comment les travailleurs à l’étranger luttent avec ce sentiment d’inefficacité pendant des années et ils me disaient comment gérer cela. Cette fois-ci, ils m’ont tous parlé “d’adéquation avec le ministère.” 

Ils m’ont expliqué qu’en général, un ministère fructueux sur le long terme découle d’une adéquation entre les besoins et les dons. Parfois Dieu nous appelle à combler des besoins pour lesquels nous ne sommes pas doués. Il le fait pour combler un besoin particulier ou pour nous enseigner des choses. Cependant, servir en dehors de notre zone de talents pendant longtemps amène à un burn-out, à l’inefficacité, et une église en mauvaise santé. Dans chaque réunion, ils ont senti que le Seigneur pourrait nous rappeler aux Etats-Unis. Ils pensaient que c’était de là que venait mon sentiment d’agitation intérieure.

Deux des conseillers avaient la même suggestion: candidater pour un poste de pasteur qui s’ouvrait. Le fait qu’ils aient même considéré cela nous a montré que notre place à long terme n’était pas à Strasbourg. Ce serait autre part, mais où? Et quand? Et comment?

Cela nous était déjà arrivé dans notre église précédente. Nous avions réalisé que nous ne continuerions pas sur place jusqu’à notre retraite mais nous ne savions pas où nous irions ni quand.

Avance rapide vers 2017 et nous étions dans une situation similaire où nous aimions notre ministère du moment et notre église, tout en sachant qu’à un moment une porte s’ouvrirait et nous devrions la franchir. Où, quand ou comment, cela restait un mystère.

En mars 2018, dix mois après mes rendez-vous avec nos hommes sages, notre ancien Super-intendant de District au Minnesota nous a parlé d’une église dans un faubourg de Minneapolis qui s’appelle Coon Rapids qui recherchait un pasteur. Il pensait que nous serions à notre place là-bas. Intrigués, nous avons prié et décidé d’envoyer mon CV sur la pile. Nous n’avons pas eu de nouvelles pendant deux mois et supposions qu’ils n’étaient pas intéressés. C’était OK pour nous, nous avions plein de choses à faire à Strasbourg.  

En mai, nous sommes partis pour des vacances de randonnée. C’est un ancien chemin de pèlerinage appelé “The Camino” (le chemin). Nous avions tout le temps pour prier et réfléchir sur les 270 kilomètres que nous avons parcourus en marchant de Porto au Portugal à Santiago en Espagne. Alors que nous nous demandions ce que Dieu avait prévu, Janet lisait un blog à propos du Camino. Une question avait été posée par quelqu’un qui avait peur de se perdre. Quelqu’un avait répondu, « Ne t’inquiète pas de trouver le Camino, le Camino te trouvera. » A ce moment, nous avons senti que le Seigneur avait tout sous son contrôle. Nous devions juste nous attendre à lui. Cela pourrait être pendant des mois ou des années. Nous aurions simplement continué de servir du mieux que nous pouvions là où il nous avait placé jusqu’à il nous montre une nouvelle voie.

Quelques jours plus tard, j’ai regardé mes e-mails pendant une pause repos sur le chemin. Il y avait un e-mail de l’église à Coon Rapids. Ils voulaient me voir pour un entretien le 9 juin. Est-ce que j’étais disponible pour une conversation Skype ? Nous avons dit oui. Deux jours après l’entretien J’ai reçu un e-mail qui disait qu’il avait voté et qu’à l’unanimité ils souhaitaient me faire venir et défendre ma candidature le week-end du 15 juillet. Est-ce que j’étais disponible ? En fait je devais être à Minneapolis en vacances, des vacances planifiées bien avant ! Alors il nous a semblé que peut-être « le Camino venait  à nous », donc j’ai dit oui.

J’étais toujours un peu inquiet. Bien que je pensais que le Seigneur m’appellerait à quitter Strasbourg un jour, l’idée de retourner aux Etats-Unis m’embêtait un peu. L’église de Strasbourg est unique. Elle est faite d’un groupe de personnes originaires de plus de 30 pays différents qui change constamment. La ville est culturellement riche et a une histoire fascinante. J’avais peur de e retrouver dans un endroit « ordinaire ».

Par « chance », il s’est trouvé qu’avant le week-end de candidature, j’avais un autre rendez-vous de prévu avec un des ces sages vétérans du ministère. A un moment il avait servi dans une église internationale. Alors que j’expliquais ce que je ressentais il acquiesça de la tête. Il me rappela ensuite que je devais me concentrer sur le fait de faire le volonté de Dieu et non sur le contexte extérieur. « A la fin du week-end tu sauras si c’est la prochaine mission de Dieu pour toi. Relax ! » Il aurait aussi bien pu dire « ne t’inquiète pas de trouver le Camino, le Camino te trouvera ».

Le week-end de candidature en lui-même s’est bien passé. Nous collons avec la personnalité de l’église. Elle est dans un faubourg qui devient très multiculturel. Elle a un ministère actif dans le domaine de désintoxication / le traitement des addictions, une action dans les quartiers à logement sociaux, et un potentiel énorme. Tout cela nous semblait bien. C’était l’endroit où Dieu nous appelait à servir. Tout comme il nous avait appelés à Nashwauk, tout comme il nous avait appelés à Strasbourg. Maintenant il nous appelait à Coon Rapids. Cela a été confirmé quelques jours plus tard après qu’ils aient (ont) prié et voté à l’unanimité pour que je sois leur pasteur. Après avoir prié à ce sujet, nous avons dit oui.

Il y a de la paix dans nos cœurs, l’agitation a disparu. Aujourd’hui nous sommes certains que nous faisons la volonté de Dieu en retournant aux Etats-Unis. Cela ne veut pas dire que ça va être facile. En fait, alors que nous nous imaginons quitter nos amis et notre vie en France, nous sommes en deuil. Notre consolation est de savoir que le Seigneur à le contrôle.

Tout comme quand nous avons quitté Nashwauk, Dieu est déjà en train de préparer la personne qui deviendra pasteur de Trinity. On accueillera chaleureusement cette personne et sa famille. Ils découvriront les joies et les challenges liés à la fonction de pasteur d’une église de gens du monde entier. Comme nous, ils seront ébahis de ce que Dieu fait dans une église locale avec un impact mondial.


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